Douglas Gordon
Pretty much every Film and video work from about 1992 until now.
Collection : ArtrAversée
224 pages
Format : 17 x 10,7 cm
ISBN : 9782858939848
Date de parution : mars 2016
Prix : 22 €
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Pretty much every film and video work from about 1992 until now., œuvre majeure de Douglas Gordon, rassemble, en cent-un moniteurs, les quatre-vingt-deux vidéos qu’il a créées depuis 1992. Une première version, de trente-neuf moniteurs, a été acquise par le musée d’Art moderne de la Ville de Paris en 2003, puis enrichie dix ans plus tard par les quarante-trois vidéos qui la complètent. Cette installation aborde les thèmes récurrents dans son œuvre – fait et fiction, vie et mort, innocence et culpabilité, bien et mal – tout en traitant de la question de l’identité et l’intériorité du sujet à travers l’appropriation d’images et la distorsion du temps. En sollicitant sa mémoire et les souvenirs fragmentés en lien avec le cinéma et la culture rock, cette œuvre fait appel au spectateur.
Originaire de Glasgow, Douglas Gordon passe ses quatre premières années d’études supérieures dans son Ecosse natale avant d’intégrer en 1988, la Slade School of Art de Londres. Son travail est essentiellement centré sur la vidéo, la photographie, les installations ou encore les textes muraux. En 1990, Douglas Gordon effectue un vrai travail de mémoire dans « List of Names » en égrenant une liste de noms de toutes les personnes qu’il a rencontrées dans sa vie. Par la suite, l’artiste s’aventure dans le domaine de la culture populaire. Il réalise, au cours de l’année 1993, « 24 Hour Psycho », une projection vidéo au ralenti, qui dure vingt-quatre heures, du film « Psychose » (1960) d’Alfred Hitchcock. Le succès de cette mise en scène insolite le fait accéder à la célébrité. En 1995, Douglas Gordon produit des œuvres intitulées « 5 Year Drive-BY », « Entre acte # 3 », ou encore « Remote Viewing13.15.94 », et organise sa première exposition personnelle dans la capitale britannique. Un an plus tard, il signe d’autres installations vidéo, « A Divided Self II » et « Close your eyes and open your mouth ». Très vite, son talent est reconnu et il reçoit le Turner Prize ; une première pour un vidéaste.