Spirales vagabondes et autres parallèles inédites en labyrinthe – réunit les textes de Joyce Mansour absents des œuvres complètes édités par Actes Sud en 1991 (réédité en 2014 par Michel de Maule).
L’ensemble de ces textes accroît de près de 50 % l’œuvre jusqu’ici connue et éditée : 90 % des textes présentés dans Spirales vagabondes sont des inédits (le reste étant constitué d’écrits oubliés en revues, en catalogues ou en livres d’artiste).
Ces textes variés et riches offrent un parcours parallèle à l’œuvre jusqu’ici connue : une écriture essaimée sur plus de trente ans, la durée de sa production poétique. Variés parce qu’ils sont représentatifs de tous « les genres » abordés au cours de sa vie (poésie, prose, théâtre, enquête…) ; riches parce qu’ils manifestent davantage encore l’épreuve intime et fragile d’une écriture vraie.
Cet ensemble compose une œuvre à part entière, mais aussi sous-jacente à l’œuvre déjà publiée. Il est telle une matrice : on y retrouve les éléments qui ont nourri son œuvre publiée.
Joyce Mansour (1928-1986) a publié seize recueils, une pièce de théâtre et des contes. Ses oeuvres (pas si) complètes paraissent en 1992 et sont rééditées 2015.
Les textes ici réunis augmentent à peu près de moitié l’oeuvre éditée de Joyce Mansour : plus des trois quarts sont totalement inédits, certains sont des variantes d’écrits déjà parus, d’autres encore ont été publiés dans des revues mais oubliés lors de l’édition de ses œuvres complètes. Si, bien sûr, un tel volume de « nouveautés » peut être considéré comme un événement éditorial dans une société droguée à l’inflation et constamment en quête de complétude, l’enjeu et l’intérêt de cette édition sont ailleurs.
Les cahiers littéraires, premier semestre 2019.
En attendant Nadeau, premier semestre 2019.